"Mise en lumière de l'importance de partager et de diffuser les informations pertinentes, offrant des conseils et des stratégies pour favoriser une transmission réussie des connaissances au sein d'une équipe ou d'une organisation."
Apr 18, 2024
Création, partage et application du savoir
Dans un premier temps, il y a la création du savoir suivie de son stockage via des systèmes de conservation.
Puis, dans un second temps, vient le partage, avec les phases de diffusion et d'application des connaissances : La diffusion implique de désenclaver une connaissance de son contexte originel pour la replacer ailleurs, ce qui implique de gérer une certaine distance mentale (comme les divergences entre méthodologies, les barrières linguistiques, la diversité des savoirs, les écarts professionnels...). C'est ce que l'on fait notamment lorsqu'on enseigne à autrui ou qu'on explique quelque chose à quelqu'un, même si c'est de manière plus informelle, comme lorsqu'on raconte une anecdote à sa mère.
Ensuite, l'application des connaissances requiert une transformation du sens, une sorte de conversion sémantique, qui facilitera leur réutilisation selon trois scénarios envisageables : soit en les adoptant telles quelles (sans altération), soit en les adaptant à son propre contexte professionnel, soit en les transformant complètement (en utilisant une idée ou un objet pour en concevoir un nouveau). C'est ainsi que la distance mentale intervient dans les recherches sur les capacités d'absorption.
4 points essentiels du transfert de connaissances
Dans le cadre d'un processus de transfert de connaissances, G. Szulanski (1996) a empiriquement validé quatre phases :
1. Initiation : Identification simultanée d'un besoin et d'une solution potentielle (collecte et analyse d'informations).
2. Adaptation : Modification à la source pour répondre aux besoins perçus du destinataire (établissement de liens sociaux spécifiques).
3. Implémentation : Le destinataire commence à utiliser la connaissance transférée (résolution des problèmes imprévus).
4. Appropriation : Performance satisfaisante du destinataire, avec la connaissance intégrée dans le processus institutionnel.
En identifiant et en localisant les incidents lors d'un transfert de connaissances, G. Szulanski (1996) démontre l'importance de deux dimensions : la facilité de communication et l'intimité de la relation entre la source et le destinataire (en apprenant de l'autre, on apprend également un peu de l'Autre).
De l'identification à l'adoption de solutions technologiques
Sources :